Seau à champagne en cristal signé Schneider France vers 1950

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Seau à champagne en cristal avec belles anses appliquées à chaud. Signature gravée sous la base "Schneider à Paris, France". Ce modèle était destiné à l'exportation, c'est pourquoi il porte la mention "France". À signaler rayures d'usage sur le dessous.

Époque entre 1950 et 1960.

Dimensions : H 21 x L 25 cm, diam : 19 et 13 cm

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433

250,00 €

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La cristallerie Schneider

Après la seconde guerre mondiale, Charles Schneider incite son fils aîné, Charles Junior, à construire une nouvelle verrerie. Ingénieur de formation, celui-ci dépose en 1947 un permis de construire, accompagné de plans, pour l’installation d’une cristallerie sur le terrain familial, à Epinay sur Seine. L’établissement est créé en 1950 sous l’appellation des Cristalleries Schneider et Robert-Henri Schneider, le second fils de Charles, qui a suivi comme son père un enseignement artistique, en est promu le directeur artistique.

Auprès de son père qui participe encore aux premières années d’activité de la cristallerie, Robert-Henri Schneider crée des vases et des coupes aux parois épaisses, irrégulièrement bullés, et quelquefois teintés de bleu ou mouchetés de noir. 

L’esthétique des années 1950 s’annonce bien différente de celle de l’Art Déco de l’entre deux guerres. Le cristal remplace le verre : les couleurs vives et contrastées ont laissé la place à l’absence de couleur. Le cristal soufflé librement est progressivement étiré. Au-delà des formes traditionnelles, Robert-Henri Schneider crée aussi des lignes originales de bougeoirs, de pendules et d’animaux.

En 1957, une explosion de gaz entraîne la destruction de la cristallerie. Quatre ans plus tard, l’entreprise est transférée à Lorris dans le Loiret. A coté de la production de pièces décoratives, la cristallerie produit également de la gobeleterie. En parallèle à ces  activités, Robert-Henri Schneider crée de son côté quelques pièces uniques qui annoncent déjà la création libre et spontanée des premiers ateliers indépendants français. Il se retire de la cristallerie en 1977, et son frère aîné, Charles Junior ferme définitivement l’usine en 1981.

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